"Mais qu'importe ils ont pu toucher un jour,
Le bonheur d'être ensemble,
Goûter l'amour, oublier un instant d'en faire le tour,
 Le souvenir de ce jour vaut plus que tout...
[...]
Elle partage sa vie nouvelle avec quelqu'un de bien,
Même la nuit dans son sommeil elle cherche encore sa main..."

J'ai des musiques qui tournent en boucle, d'autres que je n'écoute plus. En ce moment je ne sais pas trop quoi écouter, la plupart des chansons me lassent, ou m'agacent, ou les deux. Je suis en période de "doute musical", comme dirait Brice.
Sauf Saez, bien sûr. Mais bon, on ne peut pas se nourrir que de Saez, sinon l'oeuvre la plus riche devient la plus pauvre, besoin de diversité! Quoique....la multicité rend les choses difficiles, croyez moi.
J'ai finalement trouvé un truc qui me calme, pour un temps, du moins. "Les Hommes endormis", "Il Bat", "Yalla", "Fais comme tu veux" et "C'est un jour parfait" de Calogero.
Enfin...ça a duré un temps, oui. C'était ce matin. Cette après midi déjà, les paroles devenaient enervantes et la musique crispante.
Et ce soir, j'ai trouvé....retrouvé...Jenifer.
D'où ce début d'article.
Ben oui, personne n'est parfait...pas de commentaire. Puis au fond...je vois pas trop la honte qu'on peut avoir à écouter Jenifer.
Je vois même pas du tout du tout.

* C'est pas vrai! *
¤ Chut, tais-toi... ¤
* C'est pas vrai! Hihihi! *
¤ ... ¤

J'ai fait ces photos tout à l'heure, tiens...Pour compléter le dossier à remettre à l'auto école. Il ne manque plus que les photocopies des diverses pièces d'identité. Je me souviens....avant, en 1999, au siècle dernier, dans une autre époque, avant, quoi, les photocopies coûtaient 50 Ct et c'était déjà beaucoup, soit dit entre nous.
Maintenant ça coûte 20 Cts d'Euro, et c'est encore plus. 1 Franc 40 la photocopie, c'est cher payé pour le papier et l'encre, non?
Puis je m'en fous si je fais régressiste à conter en Francs, je trouve que l'Euro nous anesthésie drôlement. Personne ne tique à l'anonce d'un prix astronomique, avec cette monnaie. C'est un bon plan. Elle est horrible, cette monnaie, tout est deux fois plus cher sous pretexte qu'il faut arrondir les prix, on arrondit aux dix centimes du dessus, et ça s'accumule, sans arrêt.
Avant, quand j'étais gamine, avec les copines on faisait des razias dans les boulangeries le mercredi après midi, au sortir de l'école. Toujours en cachette, c'était marrant. Chacune notre tour nous avions LA pièce. LA pièce de 10 Francs.
On se mettait en cercle et on la regardait comme des mages regarderaient un pentagramme. C'était LA pièce, le passeport pour les carries, pour le plaisir éphémère de tous ces bonbons qui piquent avant de fondre sur la langue. On entrait dans la boutique et on en ressortait avec un paquet gros comme...comme...assez gros pour en avoir trop pour quatre.
Maintenant, avec 1Euro 50 dans une boulangerie, on ne va pas bien loin. Chaque bonbon est à 20 Cts. Horriblement domage.
Quand je pense à toutes ces générations qui n'auront pas le droit à leur pièce de 10 Francs...

En rentrant du photomaton, nous sommes passées à la parfumerie avec ma mère. Elle avait envie d'un parfum...faut dire que le flacon de Very Irresistible qui est à la maison ne fera pas long feu. Nous avons passé...heu...au moins une demie heure à respirer toutes les bouteilles, toutes les fragrances. Je suis allée faire un tour au rayon homme, pour en chercher un, pour mon homme, justement. J'aime les parfums pour homme, ils ont un côté "pas prise de tête", rassurant, chaud, agréable. Ils ne sont pas lourds, puis ils me les rapellent, ces hommes.
C'est quand même un parfum de célibataire, le parfum pour homme. J'ai envie d'en changer.
D'en prendre un plus féminin que "Cacharel Pour L'Homme" (merveilleusement délicieux).
Je penche pour Deep Red d'Hugo Boss.

* Katarzyna...*
¤ Oui?? ¤
* Je ne sais pas comment te le dire mais...*
¤ Oui?? ¤
* On s'en tape de tes parfums!!!*

J'aime les parfums, c'est...c'est tout un art, de porter un parfum. Celui qui vous va, qui vous suit dans la rue. On remarque tout de suite les gens qui portent la fragrance qui leur va. Ca leur donne un charme supplémentaire, plus profond, plus subtil.
Un charme unique, spécifique à eux même. Puisque qu'un parfum diffère d'une peau à l'autre, il n'offrira jamais les mêmes effluves.

Les cours sont infernaux en ce moment....J'ai presque l'impression de ne pas y être. C'est bien mon corps assis sur cette chaise, ma tête est ailleurs. Ailleurs, d'ailleurs je ne sais pas trop où. Près de Lui? J'y pense, tout le temps. C'est maladif. Y'a un remède à ça?
Ailleurs et je griffonne sur des pages tout ce qui me passe par la tête, mes feuilles de cours se transforment en brouillons de cours de dessin niveau CE1 et je souris bêtement en laissant aller ma main sur le papier.

Ou encore cette feuille faite en cours d'allemand, où je me suis amusée à calligraphier plus ou moins toutes les paroles de "J'veux qu'on baise sur ma tombe". Au moins maintenant je vais pouvoir l'accrocher dans ma chambre. Même si la feuille est jaune et cadre assez mal avec l'esprit de la chanson. Quoi qu'il y a le mot soleil dedans...c'est un moindre mal.
Ca m'a pris une demie heure, l'autre demie heure, j'ai lu le Da Vinci Code. Que faisaient les autres? Pareil que moi, plus ou moins, le livre en moins. On dit cours d'allemand, mais il n'y a pas de cours. C'est une course perpétuelle pour le silence, et la prof ne rattrape jamais monsieur silence. Cette heure ne sert à rien.
Tant mieux, puisque l'année prochaine j'abandonne les allemands pour les espagnols.
Plus musical.
Meilleure prof.

Vendredi je sortais de chez le coiffeur, le cheveux lisse, discipliné, la classe quoi...
Ca ne pouvait pas durer.
Mon brushing il en a pris un sacré coup, samedi matin, quand il est passé sous la douche.
Je les avais attachés pourtant, mais un monsieur fort jouer s'est amusé à me faire hurler en mettant de l'eau dessus.
Sèche cheveux à portée demain. Ouf.
Oups...portée de main.
Parce que...apporté demain, je vous raconte pas le massacre.
Donc à gauche, c'est après le brushing.
A droite, c'est après la destruction du brushing.
Sacré différence.

La beauté de cette photographie...Je l'ai trouvée par hasard, sur un skyblog. Celui de Elfanee, je crois...(ça t'es déstiné Ryne, paskeuh c'est dans tes liens que je l'ai trouvée lol)
Une fillette afghane.
Cette image a fait le tour du monde, des millions de fois.
Alors que son âme, elle, n'a jamais quitté son pays.
Elle est magnfique...
Bouleversante.
Je l'ai trouvée au moment où je lisais ce livre, "Vendues!", et je n'ai pas pu m'empêcher de me demander si là bas aussi, comme au Yémen, ils vendaient les filles pour les marier.
Si elles aussi étaient obligées de coucher avec leur mari, après un mariage forcé qui n'a rien d'officiel, "Soit tu couches avec lui, soit on te forces en t'attachant au lit. A toi de choisir."
Quel choix? Entre le marteau et l'enclume, Viol et Humiliation ou Viol et Humiliation?
Mort ou Mort?

http://web.infiniweb.ca/nadia/index.phtml

Allez voir ce site, ils y parlent de "Vendues!"...
Mais je m'explique mal.
L'auteur de ce livre, Zana Mushen, est aussi la conteuse de sa propre histoire. Elle a vécu toutes ces lignes, ressenti tous ces mots comme autant de coups de poignards.
Alors que son père lui promet un départ en vacances pour ses 16 ans, elle s'envole pour le Yémen avec des images de plages et palmiers plein la tête. Sa soeur Nadia la rejoindra deux semaines plus tard.
Là bas, elle tombe dans un gigantesque piège, un filet aux mailles atrocement resserrées. En faite de vacances, c'est sa vie qu'elle passera là bas. Son père l'a vendue, tout comme il a vendu Nadia, à un de ses amis.
Zana va donc devoir épouser son fils.
Jour après jour elle se bat contre l'horreur, la peur, le viol et la soumission qu'on attends d'elle. Elle est forte, refuse d'être une femme arabe, refuse de se laisser marcher dessus. Elle n'est pas Yéménite, mais Anglaise, et se le répète inlassablement.
Un jour enfin, elle rencontre un homme, un médecin qui peut l'aider. Elle envoie une lettre à sa mère, qui, au courant de la situation de ses filles, remue ciel et terre pour les faire revenir en Angleterre.
Mais les démarches sont longues et difficiles, et il faudra deux ans avant que Zana puisse rentrer en Angleterre, à condition de laisser son enfant au Yémen. Nadia Refuse d'abandonner ses enfants, et Zana promet de tout faire pour la sortir de ce pays.
C'était en 1988. A ce jour Nadia est toujours retenue là bas. Je n'ai pas trouvé de nouvelles d'elle datant d'après 2003, où elle était très affaiblie.
Zana est restée 8 ans retenue de force dans ce pays, aujourd'hui elle se bat pour sa soeur.
Allez voir ce site, donc.
Et allumez une chandelle, pour Nadia.

J'ai lu ce livre en quelques heures. Je l'ai commencé hier à 18heures, je ne l'ai pas lâché avant de l'avoir fini, à 1heure du matin.
Plongée dans l'horreur, cherchant des solutions, du pourquoi à ce comment.
Commerce ignoble. Monde ignoble.
Ces femmes étaient loin d'être des cas isolés. Tant d'autre femmes ont été, et sont plus certainement encore, dans leur situation de part le monde.
...On ne peut se permettre de pleurer alors qu'elles ont supporté tout ça sans un cri. C'est dégueulasse, de pleurer. Ca ne sauvera personne. Quel droit avons nous de montrer notre chagrin? Nous n'avons pas le droit de pleurer sur elles. Mais de les aider...
Comment...?

Une des rares photos d'elles...prise au Yemen par des journalistes de l'Observer, célèbre magansine anglais, Eileen et Ben, dans les montagne non loin de leurs villages, Ashube et Hockail, indiqués sur aucune carte.
A gauche, c'est Nadia, avec son premier fils dans les bras, Haney.
A droite, Zana.